Un peux de nostalgie

Ferme tes yeux et recule dans le temps ...

C'était bien avant Internet, les PC ou le Mac ou Sega ou Super Nintendo ...



Je parle de regarder les dessins animés le samedi matin.

Quand le coin de la rue semblait si loin!

Quand aller au centre-ville était comme aller quelque part!

Quand nous avions un million de piqûres de moustiques sur le corps!

Quand il était normal de grimper aux arbres ... de construire des forts dans des bancs de neige

et de marcher jusqu' à l'école, quelque soit la température.

De courir jusqu'à être à bout de souffle.

De rire si fort que ton estomac faisait mal.

De tourner sur soi-même jusqu'à en devenir étourdi ...

Et quand "tomber" était une cause certaine de fous rires.

Lorsque le jeu sous toutes ses formes était la raison d'être.

Lorsque nous pouvions être fatigués d'avoir trop joué ...



Te rappelles-tu de ça ?



Lorsque la pire humiliation était d'avoir été choisi le dernier dans une équipe.

Quand la cour d'école était si grande ...

Rappelle-toi de tes professeurs, ceux que tu aimais, et les autres, ils doivent être si vieux aujourd'hui ...



Je n'ai pas fini encore ...



Et quelle fête c'était que d'aller au restaurant!

Il n'était pas rare d'avoir deux ou trois meilleurs amis.

Quand être envoyé au bureau du principal n'était rien comparé à ce qui allait arriver de retour à la maison.

La voix de ta mère lorsque ton oreille était contre sa poitrine ...

N'était-ce pas bon ? ... retourne en arrière et rappelle-toi de tout ça!



Souviens-toi quand ...



On se baignait assez longtemps pour avoir les lèvres bleues.

Les erreurs étaient corrigées simplement en disant : "recommence!"

Aucune femme n'était aussi belle que maman.

Tu reconnaissais à travers toutes celles qui criaient la seule voix qui disait "viens souper!"...

Les éraflures étaient guéries par un bisou.

La crème glacée était considérée comme une nourriture de base.



Rappelle-toi aussi . . .

Quand tenir la main d’un garçon ou l’embrasser sur la joue était ce qu’on pouvait rêver de plus « osé ».

Quand on s'inventait des chorégraphies de danse dans le sous-sol;

Quand on jouait à l'école...

Hey que c'était simple, pas compliqué et ça coutait rien du tout, nous étions créatifs sans le savoir



Et souviens-toi des Noëls d'antan . . .

Quand, dans l'effervescence du 24 décembre au soir, on s'efforçait de ne pas s'endormir afin de pouvoir entrevoir le Père Noël qui devait descendre par la cheminée;